Voyager avec son animal de compagnie
Les chiens et les chats sont de plus en plus fréquents dans nos foyers en France, et font partie de la famille. Il est donc très courant de vouloir emmener son animal avec soi en vacances, que ce soit dans une autre région de France, ou même à l’étranger.
Hors les voyages avec les animaux de compagnie sont parfois difficiles à prévoir. En effet, il existe de nombreuses réglementations quant au voyage des animaux hors de la France métropolitaine. Avant tout voyage, il est important de se renseigner sur les réglementations en vigueur dans le pays où on souhaite aller. De plus, les démarches à entreprendre avant le départ peuvent être longues, il est donc conseillé d’y réfléchir plusieurs mois à l’avance, pour être sûr que tout soit prêt pour le départ.
Dans cet article, nous vous donnons d’abord un petit aperçu des risques liés au voyage pour les chiens et les chats. Ensuite, nous parlons des réglementations à suivre pour voyager avec son animal de compagnie. Et enfin, nous vous donnons quelques conseils pratiques sur comment aborder le voyage, que ce soit en avion, en train, en bateau ou en voiture !
I. Quels sont les risques liés aux voyages pour les chiens et les chats ? [1]
En tant qu’humain, voyager dans certaines régions du monde peut s’avérer dangereux pour notre santé, avec des maladies que nous n’avons pas forcément en Europe. Lorsque nous prévoyons un voyage dans une destination éloignée, il est recommandé d’aller voir un médecin pour discuter des vaccinations ou mesures de prévention recommandées.
Pour les animaux, le principe est le même. Quand on part à l’étranger avec son chien ou son chat, on l’expose potentiellement à des maladies qui peuvent s’avérer très graves. Il nous est impossible de vous faire une liste des maladies en fonction des lieux de destination. Quand vous prévoyez un voyage, il est important de demander conseil à un vétérinaire, qui saura vous indiquer les principales recommandations en fonction de votre lieu de destination. Voici 3 exemples de maladies qu’il est important de considérer quand on part en voyage:
La rage
La rage est une maladie mortelle pour les chiens, les chats et les humains. Même si la France et la plupart des pays d’Europe en sont indemnes, la rage est toujours présente en Europe de l’Est, en Afrique, en Asie ou encore dans certaines régions d’Amérique [1]. Pour plus de détails concernant cette maladie, n’hésitez pas à consulter l’article consacré.
La leishmaniose
La leishmaniose est une maladie vectorielle transmise par les phlébotomes (consultez l’article dédié). C’est une maladie importante à considérer quand on voyage sur le pourtour méditerranéen. La maladie est également présente en Amérique du Sud, en Afrique sub-saharienne et dans certains pays d’Asie [1]. La prévention contre cette maladie se fait surtout grâce à des traitements antiparasitaires répulsifs, mais aussi en évitant de laisser son animal sortir après la tombée de la nuit.
Les trypanosomoses
Les trypanosomoses sont des maladies souvent mortelles transmises par différentes espèces d’insectes et d’acariens qui peuvent toucher les humains mais aussi les chiens et les chats [1]. Les trypanosomes sont des parasites qu’on ne retrouve pas en France, mais qui sont présents dans de nombreuses autres régions du monde. Il existe différentes espèces, entraînant des maladies différentes, qu’on retrouvera en Afrique principalement, mais aussi en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est.
Voyager avec son animal n’est donc pas sans risque pour lui. Avant un voyage, il faut se renseigner sur de potentielles vaccinations ou mesures de précaution à mettre en place pour le protéger. Certaines régions du monde sont même fortement déconseillées pour un voyage avec un chien ou un chat. N’hésitez pas à vous renseigner et à demander conseil à votre vétérinaire. Vous pouvez notamment vous rendre sur le site AnivetVoyage ou le site d’ESCCAP France qui vous donnent quelques conseils en fonction de votre pays de destination.
II. Réglementation liée au voyage des animaux de compagnie
Pour voyager avec son animal de compagnie, certaines réglementations sont à suivre en fonction du pays de destination. Il est important de demander conseil à son vétérinaire, afin d’être sûr d’être en règle avec la réglementation française et la réglementation du pays de destination.
Il est conseillé de commencer la préparation d’un voyage quelques mois à l’avance, en effet certaines réglementations peuvent être longues à appliquer.
1 - Quelles sont les démarches pour un voyage à destination d’un pays de l’Union Européenne ? [1]
Pour voyager dans un pays de l’Union Européenne, certaines démarches sont obligatoires quelque soit le pays de destination :
L'animal doit être identifié
L’identification des chiens, des chats et des furets est obligatoire en France. Pour tout savoir sur l’identification, rendez-vous sur notre article dédié (bientôt disponible). Elle est également obligatoire quand on voyage [2][3]. L’identification d’un animal doit être électronique (avec une « puce électronique »).
L'animal doit être vacciné contre la rage
La vaccination antirabique est obligatoire dans la plupart des pays de destination, mais elle est aussi obligatoire pour pouvoir revenir sur le territoire français après le voyage [4]
La vaccination des carnivores domestiques (chiens, chats et furets) doit être réalisée avec des vaccins agréés. La réglementation stipule [2]:
- que l’âge minimal pour la vaccination est de 12 semaines ou 3 mois selon les vaccins (il est donc impossible de voyager avec un animal de moins de 12 semaines)
- que la validité de la vaccination ne démarre que 21 jours après l’injection (ainsi, on ne peut pas vacciner son animal et partir en voyage une semaine plus tard, il faudra attendre minimum 21 jours)
- que la durée de validité varie de 1 à 3 ans selon les vaccins
- que la vignette du vaccin ainsi que les dates de validités doivent être inscrits dans le passeport de l’animal
Attention : dépasser la date d’un seul jour revient réglementairement à redémarrer la vaccination au début.
Pour plus d’informations sur la vaccination antirabique, n’hésitez pas à consulter notre article dédié.
L'animal doit posséder un passeport européen
C’est un document officiel qui est délivré après que l’animal ait été identifié et vacciné contre la rage [5]. Il doit regrouper des informations importantes [2] :
- sur l’animal
- sur le propriétaire
- la vaccination contre la rage et le vétérinaire l’ayant réalisé
- les autres vaccinations obligatoires dans certains pays
- les traitements antiparasitaires obligatoires dans certains pays
Ces 3 démarches sont obligatoires dans les deux sens : pour sortir de la France, mais aussi pour revenir en France [6].
Il faut donc faire attention lorsqu’on part en voyage pendant un temps assez long, que la vaccination antirabique soit toujours en cours de validité pour le retour en France. Si ce n’est pas le cas, demandez conseil à votre vétérinaire.
2 - Quelles sont les démarches pour un voyage à destination d’un pays hors de l’Union Européenne ? [1]
Pour voyager vers des pays hors de l’Union Européenne et surtout pouvoir revenir sur le territoire français, les 3 règles ci-dessus s’appliquent, mais des démarches supplémentaires s’ajoutent.
Pour commencer, il est important de savoir que la réglementation européenne stipule que tout animal voyageant dans un pays hors de l’Union Européenne doit subir un titrage des anticorps antirabiques pour pouvoir revenir sur le territoire européen [2][6]. Ce titrage permet de vérifier que la vaccination antirabique est efficace avant que l’animal ne parte à l’étranger, afin de s’assurer qu’il n’y a aucun risque que l’animal ne soit contaminé par la rage au cours de son voyage. Cette mesure s’applique en dehors de l’Union Européenne car de nombreux pays du monde ont encore beaucoup de cas de rage.
Le titrage des anticorps contre la rage doit se faire dans un laboratoire agréé, au moins 30 jours après la date de vaccination antirabique, et au moins 3 mois avant le départ à l’étranger [7]. Le résultat doit attester d’un niveau d’anticorps antirabiques supérieur ou égal à 0.5 UI/mL [7]. Ce résultat doit être inscrit dans le passeport de l’animal et est valable toute la vie de l’animal si la vaccination antirabique est poursuivie correctement.
Pour certains pays, il existe une dérogation à ce titrage [2], il ne faut pas hésiter à se renseigner plus spécifiquement sur le pays de destination.
En plus de respecter la réglementation européenne pour pouvoir revenir dans l’Union Européenne après son voyage, il faut aussi respecter la réglementation du pays de destination. Chaque pays peut demander des démarches différentes. Nous allons vous donner ici un aperçu des démarches qu’on peut vous demander :
Titrage des anticorps rabiques
Attention, si le pays de destination demande une telle mesure, la réglementation peut être différente qu’en Europe, c’est-à-dire que les délais pour faire l’examen et le résultat attendu peuvent être variables.
Vaccinations
Certains pays exigent une vaccination correcte contre d’autres maladies comme :
- la leptospirose, la maladie de Carré, l’Hépatite de Rubarth et la parvovirose chez le chien
- la parvovirose, le coryza et le leucose chez le chat
Dans ce cas, les vignettes des vaccins doivent être collées dans le passeport. La nature de ces vaccins et les délais de vaccination peuvent être différents en fonction des pays.
Il faut donc se renseigner en avance sur ces obligations car certains vaccins nécessitent 2 injections de primo-vaccination à 1 mois d’intervalle qui doivent être faites avant le départ.
Documents officiels
Certains pays exigent ce qu’on appelle un certificat sanitaire international en plus du passeport européen [1]. C’est un document qui doit être établi par un vétérinaire habilité, qui après un examen clinique, conclut que l’animal est en bonne santé et apte à supporter le voyage. Les délais pour la rédaction de ce certificat par rapport au départ peuvent varier d’un pays à l’autre.
En plus de ces 2 documents, certains pays comme l’Australie, exigent un permis d’importation [1]. C’est alors au propriétaire de demander auprès des autorités compétentes du pays de destination un permis d’importation parfois plusieurs mois avant le départ.
Tests de dépistage
Certains pays exigent des tests de dépistage de certaines maladies, avec des délais et des types de tests qui peuvent varier en fonction des pays. On peut par exemple vous demander un test de dépistage pour la leishmaniose, la piroplasmose ou la leptospirose.
Quarantaine
Certains pays, comme la Nouvelle-Zélande, exigent une quarantaine de l’animal après son arrivée sur le territoire. Cela a pour but de surveiller l’animal et vérifier qu’il n’importe pas de maladies graves comme la rage. L’animal sera alors confiné dans un lieu officiel après son arrivée sur le territoire, avec une série d’examens et d’inspections qui seront au frais du propriétaire. La durée de la quarantaine varie selon les pays, elle sera de minimum 10 jours [1].
Traitements antiparasitaires
Certains pays exigent des traitements antiparasitaires spécifiques, avec des délais et des molécules autorisées qui peuvent varier. Tous les traitements antiparasitaires doivent être consignés dans le passeport en indiquant la date et l’heure de réalisation de ces derniers.
Attention, il faut aussi garder en tête que certaines races de chien n’ont pas le droit d’être introduits dans certains pays, et que certains territoires n’acceptent les animaux qu’à partir d’un certain âge. Par exemple, les Etats-Unis n’acceptent pas les animaux de moins de 4 mois [1].
N’hésitez pas à demander conseil à un vétérinaire, et également à vous rendre sur le site Service Public « Voyager à l’étranger avec son animal de compagnie » qui vous donne des informations générales ou sur le site AniVet Voyage où vous pouvez trouver la réglementation applicable pour chaque pays de destination (attention, il est possible que les données sur ce site ne soient pas à jour si la réglementation a changé depuis la dernière mise à jour du site, il faut donc quand même vérifier ces informations).
Quelles sont les sanctions en cas de non-respect de la réglementation ? [2] L’autorité compétente peut décider [1]:
- de réexpédier l’animal vers le pays d’origine
- d’isoler l’animal en quarantaine, sous surveillance jusqu’à ce que les conditions soient remplis pour l’introduction de l’animal dans le pays
- d’euthanasier l’animal si la réexpédition ou l’isolement n’est pas envisageable
Ces sanctions sont appliquées aux frais du propriétaire.
En conclusion, il faut donc garder en tête qu’un voyage avec son animal de compagnie se prépare plusieurs mois à l’avance. En effet, certaines démarches peuvent être longues et contraignantes.
III. Quelques conseils pratiques
Pour un transport en voiture
Si vous voyagez en voiture, il est important de faire attention à la sécurité de votre animal. Un chat ou un petit chien doit être laissé dans sa cage de transport, un chien plus gros doit être à l’arrière, attaché à la ceinture de sécurité via son harnais, ou derrière une grille de protection ou un filet de sécurité [1].
En cas de long voyage, il est recommandé de s’arrêter toutes les 2h pour le faire boire et le promener pour les chiens [1].
Pour les animaux ne supportant pas les voyages en voiture, il est conseillé de ne pas leur donner à manger dans les heures précédant le départ pour éviter qu’ils ne soient malade.
Pour un transport en train [8]
Si vous voyagez en train, il est nécessaire d’acheter un billet spécifique pour l’animal.
Les petits animaux voyagent dans un sac ou une boite de transport, les gros chiens doivent être tenus en laisse et muselés tout le long du voyage [1]. Le prix varie selon les trains, il est plus élevé pour les gros chiens.
Pour un transport en avion [9]
Chaque compagnie aérienne a des règles et des prix différents concernant le transport des animaux de compagnie, il faut se renseigner à l’avance. Par exemple, il est impossible de voyager avec son animal avec EasyJet. Lors de la réservation de son billet, il est important de contacter la compagnie aérienne pour demander la réservation du vol pour son animal de compagnie.
La plupart des compagnies acceptant les animaux (par exemple Air France et Lufthansa) ont des règles différentes en fonction du poids [1] :
- Les animaux de moins de 8 kg (cage de transport comprise) voyagent en cabine avec leurs propriétaires. Dans ce cas-là, ils doivent voyager dans un sac en toile avec des dimensions maximales à respecter.
- Pour les animaux de plus de 8 kg, le transport en soute est obligatoire. Air France exige notamment que le propriétaire imprime et signe un document appelé « Conditions d’acceptation d’un chien ou d’un chat en soute », qui précise que l’animal doit voyager dans une cage de transport conforme aux normes de l’IATA (International Air Transport Association).
Pour plus de détails concernant le transport d’un animal de compagnie avec la compagnie Air France, rendez-vous ici.
Attention : Le transport des animaux de type brachycéphale et les chiens de première catégorie (consultez notre article dédié bientôt disponible) est interdit en soute sur les vols effectués par Air France et certaines autres compagnies [1].
Pour un transport en bateau [10]
Les modalités sont différentes d’une compagnie à l’autre, n’hésitez pas à vous renseigner directement auprès de la compagnie. Généralement, les animaux peuvent voyager soit en cabine, soit dans le chenil du bateau, soit dans la voiture selon la durée du trajet [1].
Voyager avec une trousse de premier secours [11]
Il est conseillé d’emmener avec soi en voyage une trousse de premiers secours en cas de blessures légères avant de pouvoir consulter un vétérinaire. On peut y mettre :
- Un désinfectant qui ne pique pas à base d’iode ou de chlorhexidine
- Des compresses
- Des bandes adhésives
- Du sérum physiologique
- Un thermomètre
- Un crochet anti-tiques : il faut surveiller le pelage de l’animal tous les jours pour s’assurer qu’il n’y a pas de tiques
- Un traitement efficace contre les puces : sous forme de spray, de collier ou de pipettes (demandez conseil à votre vétérinaire)
IV. Comment gérer le stress de son animal ?
Pour les chiens comme pour les chats, voyager peut être une source de stress importante, quel que soit le moyen de transport. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire, qui saura vous indiquer comment réduire le stress, notamment en utilisant potentiellement des traitements préventifs.
Pour les chiens [12] :
→ Pour un voyage en train, il est recommandé d’habituer le chien au port de la muselière dans les semaines qui précèdent le voyage. Pour cela, vous pouvez notamment visualiser notre vidéo sur le sujet.
→ Pour un voyage en avion, le transport de l’animal en soute peut être particulièrement stressant. Pour les transports très longs, si l’état de santé le permet, des traitements sédatifs peuvent être proposés, mais ils ne sont pas sans risques et certaines compagnies aériennes les interdisent. Pour limiter son stress, on peut installer au fond de la cage une couverture avec l’odeur de son propriétaire notamment.
Pour les chats [13] :
→ Il est déconseillé de le sortir de sa caisse de transport pendant toute la durée du voyage, que ce soit en voiture, en train ou en avion, en effet cela pourrait être encore plus stressant pour lui et il pourrait tenter de s’enfuir.
→ Un chat peut rester plusieurs heures sans uriner, il est donc inutile d’essayer de promener le chat à l’extérieur pour qu’il fasse ses besoins.
→ Afin de prévenir tout accident de malpropreté, on peut installer une alèse jetable sur le sol de la caisse de transport qui sera facile à retirer et permettra à l’animal de rester propre.
→ Pour limiter le stress, on peut notamment pulvériser des phéromones apaisantes dans la caisse de transport quelques heures avant le voyage.
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Publié le 06/01/2024
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Bibliographie
[1] DE MACEDO Marion, 2016. La “consultation voyage” en médecine préventive.
[2] Règlement (UE) N° 576/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 12 juin 2013 relatif aux mouvements non commerciaux d’animaux de compagnie et abrogeant le règlement (CE) N°998/2003. (Mise à jour le 28/06/13). In : EUROPA, EUR-Lex, Access to European Union Law. [http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32013R0576&from=FR] (Consulté le 05/10/22)
[3] ‘AniVetVoyage – Identification’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-pratiques/112-identification.html (consulté le 05/10/2022)
[4] ‘AniVetVoyage – Vaccin antirabique’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-sante/vaccin/96-vaccin-rage.html (consulté le 05/10/2022)
[5] ‘AniVetVoyage – Passeport européen’. https://www.anivetvoyage.com/reglement-europe/223-passeport-animaux-compagnie.html (consulté le 05/10/2022)
[6] M. de l’Europe et des A. étrangères, ‘Animaux domestiques – Retour en France’, France Diplomatie – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-francais/preparer-son-retour-en-france/formalites-douanieres/article/animaux-domestiques-retour-en-france (consulté le 05/10/2022)
[7] ‘AniVetVoyage – Titrage antirabique’. https://www.anivetvoyage.com/reglement-europe/78-dispense-titrage-rage.html (consulté le 05/10/2022)
[8] ‘AniVetVoyage – Voyager en train’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-pratiques/82-voyager-train.html (consulté le 05/10/2022)
[9] ‘AniVetVoyage – Voyager en avion’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-pratiques/79-voyage-avion.html (consulté le 05/10/2022)
[10] ‘AniVetVoyage – Voyager en bateau’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-pratiques/88-voyage-bateau.html (consulté le 05/10/2022)
[11] ‘AniVetVoyage – Trousse de secours’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-sante/soins-urgence/167-trousse-secours.html (consulté le 05/10/2022)
[12] ‘AniVetVoyage – Gérer le stress du chien’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-sante/bien-etre/158-stress-chien.html (consulté le 05/10/2022)
[13] ‘AniVetVoyage – Gérer le stress du chat’. https://www.anivetvoyage.com/conseils-sante/bien-etre/159-stress-chat.html (consulté le 05/10/2022)
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