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La stérilisation chez le chat

La stérilisation des chats est un pilier du contrôle des populations. En France, le nombre de chats errants était estimé à 11 millions en 2017 [1], soit quasiment le même nombre que les chats vivant dans des familles. Ce nombre ne cesse de croître : en effet, une chatte peut commencer à se reproduire à l’âge de 4 mois, et va réaliser en moyenne 2 portées par an. En seulement 7 ans, une seule chatte et ses descendantes peuvent théoriquement faire naitre 10000 chatons [1] (évidemment, ces chiffres sont une approximation).

Les propriétaires de chats sont directement impliqués par ces enjeux, puisque les chats domestiques non stérilisés sont une source directe de chats errants. En effet, chaque année, la population de chats errants est alimentée par les abandons de portées non désirées, et les chats mâles passant beaucoup de temps en extérieur sont à l’origine de beaucoup de chatons nés dans la rue.

Face à ces enjeux, la stérilisation des chats est un pilier essentiel. En plus de permettre un contrôle des populations, elle permet aussi de limiter des comportements nuisibles, de protéger les chats contre certaines maladies qui se transmettent notamment entre chats mâles bagarreurs, et de limiter les risques de tumeurs mammaires très fréquentes chez la femelle. Mais la stérilisation présente également des inconvénients qu’il est important de connaitre afin de prendre une décision éclairée.

Les taux de stérilisation chez le chat en France augmentent chaque année, avec un dernier sondage réalisé en 2013 [2] qui indiquait que 77% des chats tous sexes confondus sont stérilisés, avec 80,6% des chats mâles castrés contre 74,5% des chattes. 

Nous allons vous présenter dans cet article quels sont les avantages et les inconvénients de la stérilisation, et les méthodes de stérilisation possibles pour votre chat (chirurgicale ou hormonale).

I. Pourquoi stériliser son chat ?

C’est la question qu’on doit se poser avant  de décider de stériliser son chat, notamment pour la stérilisation chirurgicale qui est définitive. Les avantages de la stérilisation sont :

  • aider au contrôle des populations de chats errants, un enjeu très important en France, les propriétaires de chats étant des acteurs essentiels dans cette démarche
  • retirer certaines comportements hormonodépendants :
    • chez le mâle : éviter le marquage urinaire, l’agressivité envers les autres mâles [3] (ce qui permet de limiter le risque de contamination par le FIV ou la leucose, qui sont des maladies se transmettant principalement par morsures entre chats), mais aussi limiter le comportement exploratoire, avec des chats qui sortent moins et s’éloignent moins de la maison 
    • chez la femelle : arrêt des chaleurs, ce qui peut être un soulagement pour les propriétaires, en effet, une chatte peut avoir un comportement difficile pendant les chaleurs, avec du marquage urinaire, des miaulements et des vocalises, pendant le jour mais aussi la nuit
  • éliminer le risque de pyomètre chez la femelle. Le pyomètre est une infection de l’utérus qui survient chez les femelles entières à cause de la répétition des cycles ovulatoires. Chez les chiens, c’est une affection très fréquente chez les femelles âgées de plus de 10 ans [4]. Chez le chat, c’est une maladie encore mal documentée avec peu de données sur sa fréquence. Une étude faite en Suisse en 2013 a montré que le pyomètre touche environ 2.2% des femelles de moins de 13 ans, avec un diagnostic fait généralement aux alentours de 4 ans [5]. Le pyomètre peut être une affection grave qui peut causer la mort de l’animal, avec un taux de mortalité évalué à 8% [4]
  • éliminer le risque de portées non désirées, une demande très fréquente surtout chez les chats qui vivent en extérieur et se reproduisent très rapidement
  • diminuer le risque de tumeurs mammaires chez la femelle : première cause de néoplasie dans certains pays d’Europe [6], elles touchent les chats principalement entre 10 et 12 ans [7]. 80 à 96% des tumeurs mammaires sont malignes  [7]. Une étude réalisée en 2005 [7] a montré que les femelles entières ont 2.7 fois plus de risque de développer une tumeur mammaire qu’une femelle stérilisée. Cette étude a aussi montré une diminution du risque de développement de tumeur mammaire de 91% pour une stérilisation avant l’âge de 6 mois, de 86% pour une stérilisation avant l’âge de 1 an, et de 11% seulement pour une stérilisation entre 1 et 2 ans. Après l’âge de 2 ans, la stérilisation n’a plus aucun effet protecteur.
  • augmenter globalement l’espérance de vie : d’après une étude menée par Banfield Pet Hospital aux États-Unis en 2013 [8] , les chats stérilisés ont une espérance de vie 39% plus longue chez les femelles et 62% chez les mâles. Cette augmentation de l’espérance de vie peut s’expliquer par la diminution des pathologies décrites précédemment mais elle peut également être la conséquence d’un meilleur suivi médical des chats stérilisés par rapport aux chats entiers. Cette étude a notamment montré que les chats non stérilisés ont 4 fois plus de risque d’avoir un accident sur la route. Cela est dû au fait que les chats stérilisés deviennent moins explorateurs et s’éloignent moins de la maison.

II. Quelles sont les contre-indications à une stérilisation chirurgicale ?

Pendant certaines périodes de vie d’un chat, il est parfois contre-indiqué de réaliser la chirurgie et il sera nécessaire d’attendre un autre moment. En voici quelques-unes :

  • le risque anesthésique : certains animaux peuvent présenter un risque anesthésique trop important pour réaliser une stérilisation chirurgicale comme une pathologie cardiaque par exemple
  • le surpoids: il est préférable de faire perdre du poids avant la stérilisation car d’une part cela augmente le risque anesthésique et d’autre part, il sera bien plus difficile de lui faire perdre du poids après la stérilisation (voir risques à long terme plus bas)
  • une gestation avancée : la mortalité de la mère pendant la chirurgie est augmentée

III. Quels sont les risques sur le long terme ?

Avant de prendre sa décision, il faut savoir qu’existe quelques risques pouvant affecter votre chat sur le long terme :

  • La stérilisation de votre animal peut entraîner une importante prise de poids : les chats stérilisés ont 3 fois plus de risque d’être en surpoids que les chats entiers [9], et les chats mâles peuvent subir une augmentation de leur prise alimentaire et une augmentation de leur poids après la castration jusqu’à 28% [10]. Cependant, ce n’est pas une fatalité, il est possible de maintenir son chat à un poids correct après la stérilisation, principalement en adaptant l’alimentation de votre animal stérilisé. Pour en savoir plus sur l’obésité, n’hésitez pas à consulter notre article dédié ici.
  • Les chats stérilisés, mâle ou femelle, ont 2 à 9 fois plus de risque de développer un diabète sucré [3]. Mais le risque de diabète sucré augmente également avec le surpoids, ainsi ce serait plutôt la prise de poids causée par la stérilisation qui favoriserait l’apparition d’un diabète sucré. La stérilisation joue donc ici un rôle indirect.
  • Les chats mâles stérilisés sont plus souvent atteints par le Syndrome Urologique Félin, aussi appelé Maladie du Bas Appareil Urinaire Félin, comme montré dans plusieurs études  [11] [12]. Ce syndrome regroupe de nombreuses atteintes du bas appareil urinaire, dont des calculs urétraux qui peuvent être obstructifs ou non. Mais en réalité, la stérilisation serait surtout un facteur de risque indirect. En effet, une étude réalisée en 2018 [13] a montré que c’est en fait un surpoids par rapport au gabarit chez un chat castré qui représente un facteur de risque. La stérilisation peut donc indirectement augmenter le risque de développer une affection du bas appareil urinaire, par augmentation du risque de surpoids chez les mâles.

Chez le chien, il a été montré que la stérilisation augmente les risques d’apparition de toutes les tumeurs autres que la tumeur mammaire (n’hésitez pas à consulter notre article dédié ici). Chez le chat, ce risque n’a pour le moment pas été prouvé, il existe encore peu d’études à ce sujet.

IV. A quel âge stériliser son chat ?

L’âge de la stérilisation reste très débattu dans le monde. La stérilisation chirurgicale est traditionnellement recommandée aux alentours de l’âge de 6 mois. Pourtant, de plus en plus d’études suggèrent qu’une stérilisation plus précoce serait sans danger pour les chats. La BVA (British Veterinary Association) [14] recommande une stérilisation aux alentours de 16 semaines, voire entre 8 et 12 semaines. La stérilisation précoce présente de nombreux avantages:

  • l’âge de la puberté chez le chat peut varier entre les individus, il se situe aux alentours de 4 mois. Les propriétaires ne sont pas toujours en mesure d’identifier lorsque leur animal a atteint la puberté, ce qui peut donc entraîner des risques de portées non désirées pour les chatons passant du temps à l’extérieur ou vivant en communauté.
  • l’âge de l’adoption des chatons est généralement autour des 2 mois. Même si la plupart des associations obligent les propriétaires à stériliser leur chat après l’adoption, une stérilisation plus précoce avant l’adoption pourrait permettre de s’assurer que les chats adoptés n’auront pas une activité reproductrice 
  • il est très courant que les associations mettent en place des pièges pour les chats errants, afin de les stériliser avant de les relâcher. Lorsque des chatons sont attrapés, ils sont souvent relâchés rapidement car trop jeunes et parfois impossibles à placer. Pourtant, une stérilisation plus précoce pourrait permettre un contrôle plus efficace des populations de chats errants

De manière générale, les vétérinaires sont peu enclins à réaliser une stérilisation précoce. Un sondage réalisé en 2008 auprès des vétérinaires au Royaume-Uni [15] a montré que les vétérinaires craignent les complications anesthésiques et chirurgicales, et ont peur qu’il y ait des conséquences trop négatives sur la santé de l’animal ou sur son comportement sur le long terme. Dans cette étude, seulement 28% des vétérinaires considèrent une stérilisation entre 12 et 16 semaines appropriée. 

Pourtant, plusieurs études ont prouvé que ces craintes sont pour la plupart infondées. Par exemple, une étude réalisée en 2004 [16] avait pour objectif d’évaluer les risques et bénéfices d’une stérilisation précoce sur le long terme. Elle a montré qu’une stérilisation avant l’âge de 6 mois n’entraîne pas :

  • d’augmentation du taux de mortalité sur le long terme
  • de changement de comportement significatif chez les chats (à part une augmentation de la timidité de certains chats mâles), 
  • d’augmentation du risque de surpoids par rapport au chat stérilisé à 6 mois
  • d’augmentation du risque de fracture (une stérilisation avant la fin de la croissance peut induire des os plus longs chez les chats concernés, qui pourraient alors être plus vulnérables aux fractures)

La stérilisation précoce peut par contre être associée à plus de risques anesthésiques, les chatons étant notamment plus sujets aux hypothermies et aux hypoglycémies. Une adaptation du protocole anesthésique doit être réalisée [17] et peut alors permettre d’assurer la sécurité des chatons [18][15].

Pour des chats domestiques pour lesquels le risque de portée non désirée est faible, pour le moment le plus courant est de réaliser une stérilisation chirurgicale aux alentours de 6 mois. Dans tous les cas, la date de la stérilisation est à définir avec votre vétérinaire, en fonction de votre animal et des raisons qui vous motivent à le stériliser. 

V. Quelles sont les différentes méthodes de stérilisation?

La stérilisation chirurgicale

C’est la méthode de stérilisation la plus courante chez le chat comme le chien.

Chez la femelle, on réalise soit une ovariectomie (retrait des ovaires, c’est la méthode utilisée le plus couramment chez le chat) soit une ovariohystérectomie (retrait des ovaires et de l’utérus, méthode  pratiquée notamment lorsque la chatte est en cours de gestation, ou lorsque l’utérus est affecté par une pathologie). La ligature des trompes ne fonctionne pas chez les animaux, et l’hystérectomie pure (retirer uniquement l’utérus en laissant les ovaires) ne permet pas l’arrêt des chaleurs et n’est donc pas pratiquée. 

Chez le mâle, on réalise une castration, en retirant les testicules par une incision (méthode la plus courante) ou on peut également dé-vasculariser le testicule.

La stérilisation médicale

Il est possible de stériliser provisoirement votre animal avec des médicaments. Cela peut se faire notamment si vous n’êtes pas sûr de ne pas vouloir faire reproduire votre animal ou pour les éleveurs lorsqu’ils veulent mettre en pause l’un de leur reproducteur. C’est une technique plus couramment utilisée chez le chien que chez le chat. C’est également un bon choix lorsque le risque anesthésique est trop important pour la chirurgie.

Pour cela on utilise des implants de desloréline, qui sont installés sous la peau et qui vont conduire à l’arrêt de l’activité des ovaires ou des testicules.

Après la mise en place de l’implant chez le chat mâle [19], on va avoir un effet stimulant les 2-3 premières semaines. L’arrêt de la production de spermatozoïdes peut nécessiter 40 à 70 jours selon les individus, voire 4 mois chez certains animaux. Parfois, l’implant ne fonctionne pas chez le chat. Les chats mâles restent stériles entre 18 et 24 mois en moyenne, mais il est difficile en pratique de savoir quand renouveler le traitement. Généralement, on recommande de renouveler le traitement tous les ans, mais on peut seulement attendre le retour du comportement sexuel pour renouveler l’implant. 

Chez la femelle [20], on a une induction de chaleur fertile dans la semaine qui suit la pose de l’implant. Il faut donc prendre garde après la pose de l’implant. La stérilité induite va ensuite durer de 6 à plus de 37 mois (en moyenne 23 mois) selon les individus. Comme chez le chat mâle, certaines femelles ne réagissent pas du tout au traitement et leur fertilité reste intacte. 

Comme on ne sait pas combien de temps l’implant va fonctionner, on peut recommander une réimplantation tous les 6 mois, ou seulement attendre le retour des chaleurs, mais on fait alors face à des risques de portées non désirées. 

Un implant coûte environ 100€ et peut se réaliser chez un animal vigile ou tranquillisé. 

Les inconvénients sont :

  • exacerbation de l’activité sexuelle chez le chat mâle pendant les 15 premiers jours
  • induction de chaleur chez la femelle juste après l’implantation
  • prise de poids comme celle observée lors de la stérilisation chirurgicale
  • des études sont en cours sur les conséquences sur la fertilité après arrêt de l’implant : chez le chat mâle, des cas d’arrêt définitif de la production de spermatozoïdes ont été décrits [19], ce qui peut être un gros problème notamment pour les élevages

Il est également possible de se procurer des progestagènes, qui reportent les chaleurs par l’administration d’un comprimé disponible en pharmacie. Cependant, l’utilisation de ces molécules est désormais très déconseillée car il y a beaucoup d’effets secondaires [17]:

  • développement d’affections utérines (pyomètre, tumeurs utérines)
  • augmentation du risque de tumeurs mammaires
  • développement d’un diabète sucré
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Les chats sont fréquemment touchés par des maladies respiratoires infectieuses. Cette maladie, plus communément appelée “le coryza du chat”, est multifactorielle et implique plusieurs agents pathogènes différents.

La leucose féline est une maladie virale grave et incurable. C’est une maladie qui se transmet par échange de salive, et qui touche donc surtout les chats ayant accès à l’extérieur. Chez ces chats, la vaccination contre cette maladie est alors essentielle.

La rage est une maladie zoonotique grave principalement transmise par les chiens. La France est indemne de rage mais la vaccination reste obligatoire pour voyager pour les chiens et les chats.

 

Bibliographie

[1] One Voice, ‘CHATS ERRANTS EN FRANCE : ÉTAT DES LIEUX, PROBLÉMATIQUES ET SOLUTIONS’. 2018.

[2] ‘2013 : les Français préfèrent toujours les chats aux chiens’, SantéVet. https://www.santevet.com/articles/2013-les-francais-preferent-toujours-les-chats-aux-chiens (accessed Oct. 07, 2022).

[3] ROOT KUSTRITZ, Mv. Effects of Surgical Sterilization on Canine and Feline Health and on Society: Small Animal Gonadectomy. Reproduction in Domestic Animals. août 2012. Vol. 47, pp. 214‑222. DOI 10.1111/j.1439-0531.2012.02078.x.

[4] B. McKenzie, ‘Evaluating the benefits and risks of neutering dogs and cats.’, CABI Reviews, vol. 2010, pp. 1–18, May 2010, doi: 10.1079/PAVSNNR20105045.

[5] R. Hagman, B. Ström Holst, L. Möller, and A. Egenvall, ‘Incidence of pyometra in Swedish insured cats’, Theriogenology, vol. 82, no. 1, pp. 114–120, Jul. 2014, doi: 10.1016/j.theriogenology.2014.03.007.

[6] A. N. Smith, ‘The Role of Neutering in Cancer Development’, Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice, vol. 44, no. 5, pp. 965–975, Sep. 2014, doi: 10.1016/j.cvsm.2014.06.003.

[7] B. Overley, F. S. Shofer, M. H. Goldschmidt, D. Sherer, and K. U. Sorenmo, ‘Association between ovarihysterectomy and feline mammary carcinoma’, J Vet Intern Med, vol. 19, no. 4, pp. 560–563, Aug. 2005, doi: 10.1892/0891-6640(2005)19[560:aboafm]2.0.co;2.

[8] BANFIELD STATE HOSPITAL. State of Pet Health 2013 Report. . pp. 2.

[9] C. Bjornvad and K. M. Hoelmkjaer, ‘Management of obesity in cats’, VMRR, p. 97, Sep. 2014, doi: 10.2147/VMRR.S40869.

[10] M. L. Kanchuk, R. C. Backus, C. C. Calvert, J. G. Morris, and Q. R. Rogers, ‘Neutering Induces Changes in Food Intake, Body Weight, Plasma Insulin and Leptin Concentrations in Normal and Lipoprotein Lipase–Deficient Male Cats’, The Journal of Nutrition, vol. 132, no. 6, pp. 1730S-1732S, Jun. 2002, doi: 10.1093/jn/132.6.1730S.

[11] K. Piyarungsri, S. Tangtrongsup, N. Thitaram, P. Lekklar, and A. Kittinuntasilp, ‘Prevalence and risk factors of feline lower urinary tract disease in Chiang Mai, Thailand’, Sci Rep, vol. 10, no. 1, Art. no. 1, Jan. 2020, doi: 10.1038/s41598-019-56968-w.

[12] C. Lekcharoensuk, C. A. Osborne, and J. P. Lulich, ‘Epidemiologic study of risk factors for lower urinary tract diseases in cats’, javma, vol. 218, no. 9, pp. 1429–1435, May 2001, doi: 10.2460/javma.2001.218.1429.

[13] A. Jukes, M. Lui, J. M. Morton, R. Marshall, N. Yeow, and M. Gunew, ‘Associations between increased body condition score, bodyweight, age and breed with urethral obstruction in male castrated cats’, The Veterinary Journal, vol. 244, pp. 7–12, Feb. 2019, doi: 10.1016/j.tvjl.2018.11.018.

[14] B. V. Association, ‘Neutering of cats and dogs’, British Veterinary Association. https://www.bva.co.uk/take-action/our-policies/neutering-of-cats-and-dogs/ (accessed Oct. 07, 2022).

[15] J. K. Murray, E. Skillings, and T. J. Gruffydd-Jones, ‘Opinions of veterinarians about the age at which kittens should be neutered’, Veterinary Record, vol. 163, no. 13, pp. 381–385, Sep. 2008, doi: 10.1136/vr.163.13.381.

[16]C. V. Spain, J. M. Scarlett, and K. A. Houpt, ‘Long-term risks and benefits of early-age gonadectomy in cats’, J Am Vet Med Assoc, vol. 224, no. 3, pp. 372–379, Feb. 2004, doi: 10.2460/javma.2004.224.372.

[17] ‘La stérilisation chez le chat : le point sur les nouvelles données bibliographiques’ https://www.edimark.fr/mca-medecine-chirurgie-animales-animaux-compagnie/sterilisation-chez-chat-point-sur-nouvelles-donnees-bibliographiques (accessed Oct. 07, 2022).

[18] P. Welsh, ‘Neutering pet cats at four months of age (or less)’, p. 3.

[19] S. Chastant, ‘Usages thérapeutiques de la desloréline chez le Chien et le Chat’, p.3

[20] S. Chastant-Maillard, H. Mila, and A. Grellet, ‘Usages thérapeutiques (hors AMM) de la desloréline chez la chienne et la chatte’, p. 4.

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